Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Venez à la découverte du merveilleux monde animal. Tout savoir sur tous les animaux, c'est ici et c'est pour vous !

Le gypaète barbu

Publié le 31 Août 2005 par Animofan dans monde-animal

 LE GYPAETE BARBU


 ORDRE

 FAMILLE

 GENRE ET ESPECE

 Falconiformes

 Accipitridés

 Gypaetus barbatus

 

 

DESCRIPTION:

Le gypaète barbu est un remarquable vautour, dont le nom provient de la touffe de plumes noires qu’il possède sous son bec. Son admirable plumage en fait l’un des plus beaux rapaces, avec une teinte orange-crème sous le ventre et une autre noir foncé pour les ailes, la queue et le masque de son visage. Son bec est puissant et surtout crochu. Il lui est très utile pour déchiqueter la chair des carcasses dont il se nourrit, ou encore pour transporter des os qu’il laisse tomber du haut d’une falaise afin qu’ils se brisent et qu’il puisse en extraire la moelle à l’aide de sa langue. Ses pattes et ses serres en revanche ne sont pas du tout puissantes, et à cause cette faiblesse, le gypaète barbu les emploie plutôt pour ses déplacements au sol que pour la capture de ses proies. Malheureusement, cet oiseau qui est si beau à admirer lorsqu’il s’élance du haut d’une falaise pour se laisser porter par les courants d’air chaud se fait de plus en plus rare. En effet, il ne reste plus aujourd’hui qu’une vingtaine de couple dans les Pyrénées et la Corse, et c’est donc le vautour le plus rare d’Europe. Heureusement que d’autres effectifs sont présents en Asie et en Afrique, mais il demeure tout de même une espèce extrêmement rare et menacée.

 


Pouvoir observer un gypaète barbu en plein vol est extrêmement rare.


 MODE DE VIE:

Le gypaète barbu aime se reposer des heures entières après s’être régalé d’un bon repas. Il peut ainsi rester longtemps perché sur une corniche abritée ou au sommet d’un arbre ayant poussé sur les flancs d’une falaise.  Ces endroits constituent d’excellents postes d’observation, d’où le gypaète barbu peut surveiller les environs et s’envoler à la moindre menace. On observe alors un véritable spectacle de toute beauté. Le gypaète barbu s’élance en dépliant ses longues ailes pointues  et sa grande queue, puis se contente de se laisser porter par les courants thermiques et ne donne que quelques battements d’ailes au départ. Cependant pouvoir observer cette scène est une opportunité extrêmement rare pour l’homme, d’une part à cause de la rareté du gypaète barbu et d’autre part car il s’agit d’un animal farouche et méfiant, qui ne se laisse guère approcher par les Hommes. L’endroit le plus conseillé pour l’observation et l’étude du gypaète barbu demeure encore l’Asie, car le gypaète y est présent en plus grand nombre et paraît plus accoutumé à la présence humaine. Dans certaines régions de ce continent il fréquente même les décharges publiques, les fermes et les abattoirs, là où il trouve de quoi se nourrir. Le gypaète barbu est généralement un animal solitaire, mais quelquefois il est possible qu’un couple se forme, notamment au cours des repas ou sur une corniche appréciée pour le repos. Durant l’hiver et l’arrivée du printemps, le mâle et la femelle paradent ensemble autour du site de nidification. Ils volent alors ensemble à grande hauteur, tout en décrivant des cercles autour de l’endroit choisi. Au bout d’un certain temps, ils se laissent tous deux tomber dans une chute vertigineuse les serres entremêlées. Le gypaète barbu se fonde ainsi un  territoire, dans lequel il demeure dans la plupart des cas, bien que certains individus préfèrent prendre part à des migrations. Certains gypaètes barbus parviennent même à survoler la mer sur quelques distances, ce qui ne leur est absolument pas facile étant donné l’absence de courants thermiques.

 


Les gypaètes barbus aiment bien se reposer en haut d'une corniche après avoir mangé.

 

ALIMENTATION:

 Le gypaète barbu n’est pas un grand chasseur, mais faisant partie des vautours, il préfère se régaler de charogne et d’os d’animaux déjà morts. Il aime bien les carcasses encore fraîches, mais il attend souvent que d’autres vautours aient mangé avant lui, pour qu’il puisse s’attaquer à la chair la plus dure ainsi qu’aux os. Les plus gros os sont brisés et la moelle en est extraite, tandis que les plus petits sont mangés tout entier. Le système digestif du gypaète barbu est adapté à ce type de régime alimentaire, et la digestion commence dès que l’oiseau se met à manger. Cependant, si le gypaète barbu ne trouve aucune carcasse dont se nourrir, il peut être contraint de chasser lui-même ses proies, et s’attaque alors à des oiseaux tels que les perdrix ou des espèces plus petites. Il peut aussi capturer de petits mammifères ou même de tortues qu’il laisse retomber depuis les airs afin de briser leur carapace.

 


Le gypaète barbu saisit et manipule les os à l'aide de son puissant bec.

 

REPRODUCTION:

 Le gypaète barbu choisit souvent une corniche ombragée pour y édifier son nid, ou bien une cavité dans un flanc de falaise. Son territoire comprend généralement cinq nids, mais bien souvent le gypaète barbu n’en utilise qu’un seul, les autres servants pour les années à suivre. Le gypaète barbu se met en quête de grosses branches, de papiers ou de chiffons, ainsi qu’une multitude d’autres déchets pour édifier son nid aux dimensions impressionnantes d’un mètre de hauteur et de deux mères de diamètres. La taille du nid augmente avec les années qui passent, par l’apport de nouvelles banches, de plus de laines, et par les dépôts d’excréments à l’intérieur du nid. A l’arrivée du printemps, la femelle y dépose un ou deux gros œufs qu’elle  couve pendant deux mois environ. Le mâle et la femelle se relayent ensuite pour nourrir les petits, mais généralement un seul des deux oisillons achève sa croissance. Durant longtemps le petits doit recevoir quatre repas par jour, et il ne devient autonome que vers l’âge de 3 mois et demi.

 


Les cavités dans les flancs des falaises font parties des endroits préférés des gypaètes barbus pour la construction de leurs nids.

 

 FICHE ZOOLOGIQUE

 

DIMENSIONS:


Longueur: 115 cm

Envergure: 270 cm

Poids: 4,5-7 kg

 

REPRODUCTION:


Maturité sexuelle
: 5 ans

Accouplements: janvier-juillet

Ponte: 1 seule par an

Oeufs: 1 ou 2

Incubation: 55-60 jours

Envol des jeunes: 100-110 jours

 

MODE DE VIE:

Moeurs
: généralement solitaire

Régime: charogne, os, tortues, oiseaux et petits mammifères

Cri: plutôt silencieux, cri aigu lors de la parade

Longévité: inconnue

 

ESPECES PROCHES:

La famille des accipitridés est composée de plus de 215 espèces.


HABITAT:

 


En rouge
: aire de répartition du gypaète barbu

REPARTITION:


Quelques rares montagnes d'Europe dont les Pyrénées, l'est et le sud de l'Afrique, l'Asie centrale.


PROTECTION:


Le gypaète barbu est devenu un oiseau très rare et menacé de disparition. Il souffre notamment des persécutions menées par les Hommes, de l'empoisonnement accidentel et de la disparition ou de la modofication de son milieu naturel. Des scientifiques travaillent aujourd'hui à la sauvegarde de cette espèce; en créant des points de nourissage artiiciel, en surveillant de très près les nids et les nouveaux-nés et en organisant des plans de réintroduction dans diverses régions.

 


 

 

Lire la suite

L'épaulard

Publié le 25 Août 2005 par Animofan dans monde-animal

 L'EPAULARD


 ORDRE

 FAMILLE

 GENRE ET ESPECE

 Cétacés

 Delphinidés

 Orcinus orca

 

 

DESCRIPTION:

L’épaulard, parfois mieux connu sous le nom d’orque, se fait aussi appeler baleine tueuse. En effet, il s’agit du seul cétacé à s’attaquer à d’autres mammifères marins. C’est donc un redoutable prédateur, et lorsqu’il chasse en groupe, il devient capable de tuer une baleine bleue en mauvaise santé. Sa mâchoire est adaptée à ce mode de vie puisque ses muscles sont très puissants et qu’elle est capable de s’ouvrir très largement, au point d’engloutir une jeune otarie en une seule fois. De plus, elle est armée de 40 à 50 dents pointues et recourbées en arrière, afin d’assurer une prise parfaite lorsque l’épaulard se saisit d’une proie. Cependant, il ne faut pas croire la part des légendes selon lesquelles les épaulards sont de méchantes créatures qui s’en prennent aux hommes dés la première occasion ; car s’il est vrai qu’ils ont un important appétit résultant de leur grande taille, ils ne s’attaquent que très rarement à des humains. Mais cet animal n’est pas seulement connu sous cette facette, celle du grand prédateur, puisque pour beaucoup de personnes il représente tout simplement une jolie baleine, surtout suite à la sortie du film Sauvez Willy. En effet, la petite tache blanche qu’il possède au-dessus de l’œil, celle du ventre et de ses flancs lui donnent inéluctablement une allure grandiose, avec tous les atouts pour séduire. De plus, cette espèce est aussi particulière car il est facile de distinguer le mâle de la femelle, et cela grâce à la nageoire dorsale ; car celle de la femelle est courte et recourbée en arrière tandis que celle du mâle est bien droite et peut atteindre 2 m de haut. Les autres nageoires sont semblables chez les deux sexes, les latérales étant arrondies à leur extrémité et la queue étant extrêmement puissante pour permettre à l’épaulard d’atteindre les 50 km/h. Il s’agit d’ailleurs du représentant le plus rapide de la famille des dauphins.

 


Les épaulards prennent plaisir à sauter hors de l'eau et à retomber bruyament à la surface.


 MODE DE VIE:

L’épaulard est un animal de mœurs sociales qui vit en groupe dont le nombre varie de 5 à 30 individus. Un petit groupe comporte généralement un seul mâle adulte, plusieurs femelles et leurs jeunes ; tandis qu’un groupe plus important pourra comporter 2 ou 3 mâles adultes. Une fois qu’elles ont été bien intégrées, les femelles passent toute leur vie au sein du même groupe, tandis que les mâles changent régulièrement de bandes. Le groupe s’agrandit donc au fil du temps, et lorsqu’il devient trop important pour pouvoir être assumé convenablement, une partie des membres se détache du reste du groupe et s’en éloigne, formant ainsi une nouvelle bande. Il est assez facile d’observer des épaulards depuis un navire car ils n’en ont pas peur, et qui plus est les épaulards restent généralement près de la surface, même s’ils sont capables de plonger à 300 mètres de profondeur. En temps normale, l’épaulard se déplace à 10 ou 15 km/h, en effectuant plusieurs plongées successives de 30 secondes, puis une d’une durée plus longue d’environ 4 minutes. Il faut cependant savoir que lorsqu’il chasse, l’épaulard se déplace beaucoup plus rapidement et est capable de rester immergé beaucoup plus longtemps. L’épaulard est aussi connu pour être un animal très joueur, et il est courant de le voir s’élancer pour faire des courses de vitesses au ras de la surface, ou bien sauter verticalement hors de l’eau pour se laisser ensuite retomber au milieu de grandes éclaboussures. Ce bruit que produit un épaulard en se laissant retomber sur l’eau peut s’entendre à plusieurs kilomètres, et cela créé d’immenses mouvements de panique au sein des bancs de poissons. 



Les épaulards vivent en groupe de taille variable.

 

ALIMENTATION:

 L’épaulard est un fin stratège pour ses actions de chasses et procèdes avec diverses techniques, mais toutes sont fondées sur le même point essentiel : la coopération entre les membres du groupe. Le plus souvent l’épaulard préfère chasser à proximité du littoral plutôt qu’en pleine mer. Il repère ses proies par écholocation. Le principe est simple : il émet des sons qui lui sont renvoyés lorsqu’ils rencontrent des poissons. Les épaulards pourchassent alors les poissons en les poussant vers la côte, jusqu’à ce qu’ils ne puissent plus s’échapper. C’est par la même méthode que l’épaulard capture des phoques. Lorsqu’il chasse en pleine mer, l’épaulard se dresse verticalement hors de l’eau afin de repérer une proie.  Lorsqu’il s’agit d’un gros cétacé, tous les épaulards du groupe attaquent en même temps, sans quoi la mise à mort serait impossible. Certains retiennent l’animal par la queue pour l’empêcher de fuir, pendant que les autres l’attaquent de tous côtés. 



L'épaulard est le seul cétacé à s'attaquer à des mammifères marins, tels que des phoques.

 

REPRODUCTION:

 Le mâle atteint sa maturité sexuelle entre 10 et 16 ans, la femelle 2 ans à l’avance environ. Les accouplements des épaulards restent encore bien mystérieux pour nous. Les chercheurs pensent cependant que l’accouplement est précédé par une importante parade nuptiale et que chaque mâle est polygame. La gestation dure un an et la femelle donne naisse à un seul petit, vers le mois de novembre ou de décembre. Le jeune épaulard mesure déjà 2 mètres à sa naissance. Il se nourrit du lait de sa mère durant la première année de sa vie, mais il continue ensuite à rester auprès d’elle pendant de nombreuses années. La mère ayant mis au monde un jeune épaulard ne s’accouplera de nouveau que 3 à 8 ans plus tard.

 


Le jeune épaulard reste plusieurs années auprés de sa mère.

 

 FICHE ZOOLOGIQUE


 

 

DIMENSIONS:


Longueur : mâle: 8-9 m
femelle: 7-8 m

Poids: mâle: jusqu'à 6500 kg
femelle: jusqu'à 4500 kg

 

REPRODUCTION:

Maturité sexuelle: 8-16 ans

Accouplements: au début de l'hiver, la femlle s'accouple tous les 3 à 8 ans

Gestation: 12 mois

Portée: 1 seul petit
 

 

MODE DE VIE:


Moeurs: sociable, vit et chasse en groupe

Régime: poissons, calmars, phoques et occasionellement d'autres cétacés

Longévité: jusqu'à 100 ans

Cris: divers types de sons, dont seulement une partie est audible par l'homme
 


ESPECES PROCHES:


L'épaulard appartient à la même famille que les dauphins, bien que certains spécialistes préférent le classer avec les globicéphales.
HABITAT:


En rouge
: aire de répartition de l'épaulard.


REPARTITION:


L'épaulard est présent dans tous les océans et toutes les mers, jusqu'aux banquises polaires.


PROTECTION:


L'épaulard est largement répandu sur l'ensemble de la planète, il n'est donc pas en danger. Ses seuls prédateurs sont les pêcheurs qui l'accusent de manger trop de poissons. De nos jours certains spécimens sont capturés et élevés dans des delphinariums pour exploiter leur grande intelligence et monter des spectacles, mais ces prélévements sont contrôlés et surveillés de prés.

 


 

Lire la suite

Le loup gris

Publié le 21 Août 2005 par Animofan dans monde-animal

 LE LOUP GRIS


 ORDRE

 FAMILLE

 GENRE ET ESPECE

 Carnivores

 Canidés

 Canis lupus

 

 

DESCRIPTION:

Le loup gris est bien plus qu’un simple mammifère ou qu’un grand prédateur. En effet il s’agit aujourd’hui d’un véritable animal mythique et légendaire, jouant souvent le rôle du méchant dans les contes pour enfant et les histoires de coin de feu. Pourtant, cette réputation d’animal agressif et vicieux n’est pas du tout justifiée. En effet, les loups ont appris à éviter les hommes ; certainement qu’ils ont acquis une certaine méfiance à leur égard suite aux nombreuses persécutions dont ils ont été victimes. Celles-ci remontent à fort longtemps, puisque déjà aux moyen-âge les loups étaient pourchassés. A cette époque, ont pensait même qu’ils étaient le fruit de la sorcellerie et lorsqu’on arrivait à en capturer quelques-uns uns vivants, on les jugeait avant de les condamner au bûcher. Ainsi, il est devenu rare d’apercevoir un loup gris en pleine nature, et les quelques agressions qui ont lieu envers les hommes sont souvent dues à des animaux malades de la rage. Mais bien que le loup ait disparu de nombreuses régions, notamment dans l’hémisphère Nord, il colonise encore les terres qui s’étendent de la toundra ainsi que des steppes avoisinantes de l’arctique aux montagnes et aux forêts tempérées. Le loup gris a donc la faculté de s’adapté à des environnements très diversifiés, même si ses proies naturelles se font elles aussi de plus en plus rares.

 


Le loup gris a la mauvaise réputation d'être un animal dangereux et agressif.


 MODE DE VIE:

Le loup gris n’est pas un animal solitaire et il lui faut vivre en meute pour pouvoir pleinement s’épanouir. En effet, la parfaite cohésion sociale qui règne au sein des meutes de loup leur permet de chasser, d’occuper un territoire et de communiquer sans aucune difficulté. La meute est donc un groupe familial, composé généralement d’une dizaine d’individus. Le schéma d’une meute se compose normalement d’un couple dominant, et des louveteaux que ce couple a mis au monde les années auparavant. Mais la hiérarchie n’est pas stable et le couple dominant peut se faire évincer, selon différents critères plus ou moins complexe tels que des attitudes de dominations ou de soumissions, des comportements affectifs, et notamment le soin apporté aux jeunes louveteaux. Chaque meute possède son propre territoire qu’elle est chargée de défendre contre tout intrus. Les dimensions du territoire d’une meute de loups gris varient selon les ressources alimentaires du milieu, mais en principe il ne couvre pas moins de plusieurs centaines de kilomètres carrés. Les limites de ce territoire sont marquées par des dépôts odoriférants afin d’en avertir les meutes rivales.

 


Les loups gris vivent généralement en meute.

 

ALIMENTATION:

Le loup gris est un véritable prédateur, qui ne redoute pas de s’attaquer aux gros gibiers et à des proies parfois beaucoup plus imposantes que lui. En effet, un seul loup gris peut tuer un renne et une meute entière peut s’attaquer à des animaux de la taille d’un élan. Les parties de chasse durent souvent longtemps, parfois même des journées entières. Pour ne pas perdre la trace de ses proies, les loups gris savant tirer parti de leur exceptionnelle acuité olfactive et auditive. C’est donc plus un animal d’endurance qu’un animal de vitesse, car sa vitesse de pointe ne dépasse guère les 45 km/h. Une fois que la proie est tuée, elle est dévorée sur place, en respectant l’ordre hiérarchique qui est en vigueur au sein de la meute. Chaque loup gris englouti alors autant de viande qu’il le peut, ce qui peut représenter jusqu’à un cinquième de son propre poids. Une fois que tous se sont rassasiés, ils abandonnent la carcasse aux charognards, même s’ils ne savent pas quand sera mise à mort la prochaine proie. Les parties de chasse sont organisées avec tous les loups de la meute, excepté les plus jeunes qui attendant que les adultes leur rapporte de la nourriture dans leur tanière.

 


Les proies sont dévorées sur le lieu même où elles ont été abattues.

 

REPRODUCTION:

 Le loup gris obtient sa maturité sexuelle vers l’âge de deux ans, il se charge alors de trouver une partenaire dans le but de former un couple stable. La saison des accouplements débute vers la fin de l’hiver et déclenche souvent d’importants comportements agressifs au sein de la meute. Mais cependant, seul le couple dominant est sexuellement actif, les autres loups gris se contentant d’aider les parents dans l’éducation des louveteaux. Le mêle dominant s’accouple alors avec la femelle dominante une à deux fois par jour, et cela pendant deux semaines environ. Après fécondation et au terme d’une gestation de 9 semaines, la femelle donne naissance de 4 à 7 louveteaux. Ils sont mis à l’abri dans une tanière creusée dans le sol, généralement à proximité d’un point d’eau. Lorsqu’ils naissent, tous les louveteaux sont aveugles et extrêmement fragiles. Ils sont allaités pendant les 6 à 8 premières semaines de leur vie ; et durant cette période, si la mère doit s’absenter, c’est le père ou un autre loup de la meute qui monte la garde, de sorte que les petits ne restent jamais sans protection. Les louveteaux apprennent ensuite progressivement à se nourrir de la viande que les adultes leur rapporte au terrier. Pour transporter celle-ci, les adultes l’ingurgite sur le lieu où a été tuée la proie, et la régurgite ensuite une fois arrivé à la tanière.

 


Les louveteaux bénéficient d'une protection rapprochée de la part des autres loups de la meute.

 

 FICHE ZOOLOGIQUE

 

DIMENSIONS:


Longueur : jusqu'à 1,50 m, les mâles étant légérement plus grand

Queue: 30-55 cm

Poids: 15-80 kg

REPRODUCTION:

Maturité sexuelle
: vers 2-3 ans

Accouplements: février-avril, parfois plus tôt dans les climats tempérés

Gestation: 61 à 63 jours

Portée: 4 à 7 jeunes

 

MODE DE VIE:
Moeurs
: sociable, vit en meute pouvant compter jusqu'à 20 loups

Régime: bétail, élans, rennes et autres cervidés, moutons sauvages, charognes, baies

Cri : hurlements de différentes sonorités

Longévité: aux alentours de 10 ans

ESPECES PROCHES:

Le loup gris peut se redivisé en de nombreuses sous-espèces, dont l'une des plus connues est le loup de l'Arctique.


HABITAT:


En rouge
: aire de répartition du loup gris.


REPARTITION:


Les plus fortes populations sont concentrées au Canada et dans le nord et l'est de l'Eurasie. On en trouve aussi plus exceptionnellement dans les régions du Proche et Moyen-Orient, ainsi que dans l'Europe Ocidentale. Aprés avoir complétement disparu des Alpes au début du XXème siècle, de nouvelles meutes sont aujoud'hui de retour.


PROTECTION:


Autrefois répandu dans la quasi totalité de l'hémisphère Nord, il se fait aujourd'hui de plus en plus rare et a déjà disparu de plusieurs régions, et cela malgré les mesures de protection dont il fait l'objet dans bon nombre de pays.

 


 

 

Lire la suite

Le tyrannosaure

Publié le 18 Août 2005 par Animofan dans monde-animal

 LE TYRANNOSAURE


 ORDRE

 FAMILLE

 GENRE ET ESPECE

 Saurischiens

 Tyrannosauridés

 Tyrannosaurus rex

 

 

DESCRIPTION:

Le nom scientifique du tyrannosaure : Tyrannosaurus rex, signifie « roi des lézards-tyrans ». En effet, ce dinosaure a été le plus grand carnivore que la terra n’est jamais porté. Il vécut il y a environ 70 millions d’années, à l’époque du crétacé supérieur. Les squelettes retrouvés de ce dinosaure nous font savoir que c’était un prédateur redoutable, et dont l’allure devait être très impressionnante, voir même effrayante. En effet, le tyrannosaure faisait parti des carnosaures, un groupe de dinosaures carnivores. Son corps était gigantesque et supportait une tête énorme, qui pouvait mesurait jusqu’à 1,30 mètres de long. Par conséquent, les mâchoires du tyrannosaure étaient si grandes que ce dinosaure aurait pu avaler un homme d’une seule bouchée, et qui plus est ses dents de 15 centimètres tranchantes comme un couteau le rendaient encore plus redoutable. Le corps de cet animal était soutenu par deux puissantes pattes dressées, terminées par des pieds à quatre doigts, tous munis de longues griffes tranchantes et pointues. Le tyrannosaure possédait un autre membre tout aussi impressionnant, à savoir sa longue queue qui lui servait de contre-balancier, indispensable pour équilibrer le poids de son corps lorsqu’il se déplaçait. Le seul défaut que l’on puisse trouver à ce géant du règne animal reste ces deux petits membres antérieurs, qui par leur petite taille et le fait qu’ils ne possèdent que deux doigts chacun paraissent ridicules. Cependant, il est bien évident que le tyrannosaure a été et restera pour longtemps le plus grand prédateur de cette planète.

 


Les membres postérieurs du tyrannosaure étaient extrêmement puissants.


 MODE DE VIE:

La brutale disparition des dinosaures il y a 65 millions d’années nous empêche de les étudier comme nous le faisons pour les autres espèces animales. Il est impossible de les observer vivre pour en apprendre plus sur eux, et par conséquent tous les renseignements qui les concernent ne peuvent provenir que des restes fossilisés. Ces traces du passé sont multiples, il peut d’agir de squelettes entiers, mais bien souvent les paléontologues charger de la découverte et de l’étude de ces fossiles ne disposent que de fragments d’os, de morceaux de peaux, de coquilles d’œufs ou bien encore d’empreintes de pas. Et pourtant, ces éléments nous permettent aujourd’hui de connaître l’aspect physique des dinosaures ainsi que leur mode de vie. Les premiers restes de tyrannosaures furent découverts à la fin du XIXème siècle, au Nord-Ouest des Etats-Unis. Après quelques années de fouilles et de recherches assez intenses, plusieurs squelettes avaient été recomposés. Ils étaient pour la plupart quasiment intacts, puisqu’il ne leur manquait que quelques côtes et l’extrémité de la queue. Depuis cette date, beaucoup d’autres squelettes de tyrannosaure ont été retrouvés, et notamment quelques magnifiques exemplaires, comme celui de 1990, exposé aujourd’hui au muséum d’histoire naturel de New-York. La découverte d’un tel animal suscita à la fois de l’admiration et de l’effroi. Tout était absolument impressionnant, à l’exception bien sûr de ses deux membres antérieurs. 

 


L'allure terriblement impressionnante du tyrannosaure lui a valut d'être la vedette de plusieurs films, comme Jurassic park.

 

ALIMENTATION:

 L’étude des squelettes du tyrannosaure nous a permis de comprendre comment cet animal procédait en action de chasse. En effet, l’on sait qu’en dépit de sa taille gigantesque et de son poids de titan, le tyrannosaure pouvait se déplacer à vive allure. Cela nous est confirmé par des empruntes de pas fossilisés, appartenant à cette espèce, qui ont était retrouvées et qui ont la particularité d’être très espacées les unes des autres, ce qui caractérise tout simplement de grandes foulées et donc une course rapide. Il devait ainsi poursuivre ses proies, et lorsqu’il en était tout proche, il devait leur arrachait un morceau de chair à l’aide de ses puissantes mâchoires et de ses dents incurvées. La proie ainsi mortellement blessée se traînait avec peine sur quelques mètres, le prédateur n’avait plus qu’à attendre patiemment qu’elle ne meurt avant de la dévorer. Pour se faire il devait certainement poser l’une de ses pattes postérieures sur le corps de sa proie, et peser de tout son poids dessus afin d’assurer une parfaite immobilité de l’animal, dans le cas où il ne serait pas bien mort. Il se nourrissait ensuite en déchirant de grand morceau de viande, qu’il avalait tel quel sans aucune mastication. Aucun autre animal contemporain du tyrannosaure ne devait être capable de lui résister, pas même les puissants tricératops armés de cornes. Mais un tricératops dépassait de loin les besoins alimentaires du tyrannosaure puisque seulement 4 ou 5 individus de cette espèce suffisaient au besoin alimentaire annuel d’un tyrannosaure. Par conséquent, lorsqu’un tyrannosaure s’offrait une telle prise il devait ensuite en abandonner la carcasse, dont d’autres animaux, peut-être même d’autres tyrannosaures se régalaient certainement.

 


L'immense gueule du tyrannosaure lui permettait d'arracher de grands morceaux de chaire à ses proies et de les avaler sans difficulté.

 

REPRODUCTION:

 Aujourd’hui encore les informations sur la reproduction du tyrannosaure demeurent inexistantes. Aucun oeuf, aucun nid ou autre indice appartenant à cette espèce n’a été découvert à ce jour. On peut simplement supposer que puisque le tyrannosaure était un reptile, il devait pondre des oeufs.

 


Voilà à quoi devait ressemblait un jeune tyrannosaure.

 

 FICHE ZOOLOGIQUE

 

DIMENSIONS:


Hauteur : 7,50 m

Longueur : 15 m de la tête à la queue

Poids : 7 tonnes

Longueur du crâne : 1,30 m

Longueur des dents : 15 cm

 REPRODUCTION:


Maturité sexuelle : inconnue

Accouplements : inconnu

Nombre d'oeufs : inconnu, n'en pondait peut-être même pas (ovovivipare)

Incubation : inconnue

 

MODE DE VIE:


Régime: Toutes autres espèces de dinosaures

 

ESPECES PROCHES:

Albertosaurus, Daspletosaurus, Tarbosaurus étaient eux aussi des tyrannosauridés.
 


HABITAT:

En rouge: aire de répartition des endroits où gissent des fossiles de tyrannosaure.


REPARTITION:

Il vivait en Amérique du nord vers la fin du cratcé, entre 67 et 65 millions d'années avant notre ère.


PROTECTION:


Le tyrannosaure n'avait sans doute aucun ennemi.

 


 

 

Lire la suite