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Venez à la découverte du merveilleux monde animal. Tout savoir sur tous les animaux, c'est ici et c'est pour vous !

Le phalanger-renard

Publié le 11 Juillet 2005 par Animofan dans monde-animal

 LE PHALANGER-RENARD


 ORDRE

 FAMILLE

 GENRE ET ESPECE

 Marsupiaux

 Phalangéridés

 Trichosurus vulpecula

 

 

DESCRIPTION:

Le phalanger-renard est l’un des marsupiaux les plus répandus dans son aire de répartition. Il s’agit d’un petit animal nocturne intriguant, qui s’adapte aussi bien aux faubourgs boisés qu’en pleine forêt. Le phalanger-renard est un animal arboricole, très agile pour grimper et escalader les arbres. Sa fourrure laineuse est épaisse, et peut posséder des couleurs très diversifiées. C’est d’ailleurs pour sa fourrure que le phalanger-renard a été massivement chassé pendant la grande récession de 1931. Aujourd’hui encore il continue à être chasser pour celle-ci, mais cette chasse devient de plus en plus rare. De plus, le phalanger-renard est un animal rusé qui sait déjouer de nombreux pièges destinés à le capturer ou à le tuer. Par ailleurs, il n’hésite pas aller ravager les jardins de banlieues, à dénuder les arbres de son environnement et à aller voler des détritus ou autre nourriture dans les greniers des maisons et même dans les campings. Pour repérer sa nourriture, le phalanger-renard possède un odorat et un toucher extrêmement développé. Son ouïe aussi est très développée et lui permet d’être alerté au moindre danger. La main du phalanger-renard possède cinq doigts griffus, ce qui lui permet de saisir la nourriture dans sa paume humide afin de la manger plus facilement. Les pieds sont très semblables aux mains, et permettent au phalanger-renard de s’agripper aux branches sans aucune difficulté. De plus, en pleine nature, le phalanger-renard use très souvent de sa longue queue touffue et préhensile, exactement comme un cinquième membre. L’extrémité de celle-ci ne possède pas de poil afin de faciliter l’adhérence aux branches, et de ce fait, le phalanger-renard est un animal très agile qui peut atteindre n’importe quelle feuille ou n’importe quel fruit sur un arbre.

 


Le phalanger-renard n'hésite pas à aller voler de la nourriture en plein camping.


 MODE DE VIE:

Le phalanger-renard possède un corps adapté à l’escalade des arbres. En effet, ces pieds comme ses mains sont humides pour faciliter l’adhérence aux branches ; et sa queue est préhensile ce qui nous donne souvent l’occasion de le voir suspendu la tête en bas. Cette queue aussi est prévue pour faciliter l’adhérence aux branches des arbres, puisque son extrémité n’est qu’une zone de peau nue où les poils ne poussent pas. Le phalanger-renard est un animal arboricole, c’est à dire qu’il passe la majorité de son temps au sommet des arbres. Ainsi, c’est là qu’il dort et qu’il mange. Cependant, contrairement aux écureuils, le phalanger-renard ne saute pas d’arbre en arbre et préfère passer par le sol pour changer de tronc. Il est toutefois capable de descendre tête en bas le long de l’arbre. Le phalanger-renard n’est pas un animal très dynamique et il peut même être plutôt paresseux. Ainsi, il s’expose souvent aux rayons du soleil pour être exposé à la chaleur qu’il apprécie, et il peut passer des heures entières à nettoyer sa fourrure. Lorsque le temps est froid, le phalanger-renard se roule en boule et dort plusieurs jours, sans toutefois réellement hiverner. Le phalanger-renard est un animal sédentaire et solitaire ; La femelle possède un territoire de 10000 m² mais celui du mâle peut atteindre 30000 m². Le territoire est indiqué et délimité par des excréments, mais il est rare que le phalanger-renard ait à le défendre. Si un intrus s’y aventure tout de même, le phalanger-renard se montrera agressif envers son rival en poussant des sifflements, des grognements et même des aboiements, mais il est rare que les deux phalangers en viennent à se battre.

 


Le phalanger-renard est un animal arboricole nocturne.

 

ALIMENTATION:

 Le phalanger-renard part se nourrir durant la nuit, en recherchant de quoi manger depuis le crépuscule jusqu’à l’aube. En une seule nuit, il peut parcourir 2,5 km pour trouver sa nourriture. Il la recherche à l’aide de ses sens très bien développés, et notamment avec son odorat et son toucher; tandis qu’il surveille s ’il n’est pas en danger à l’aide de son ouïe très fine. Le phalanger-renard se déplace avec grande agilité au sein des arbres, et mange feuilles et insectes qu’il trouve. Il peut aussi fouiller les nids et voler les œufs ou dévorer les oisillons. Le phalanger-renard consomme aussi beaucoup de gui, une plante saisonnière parasite. Mais il peut aussi se nourrir de pousses, de fruits et de fleurs, et parfois même de plantes toxiques. Le phalanger-renard est donc principalement végétarien, excepté les œufs, oisillons et cadavres dont il se nourrit occasionnellement.

 


Grâce à sa queue préhensile, le phalanger-renard peut se nourrir au sommet des arbres sans aucune difficulté.

 

REPRODUCTION:

 Les accouplements du phalanger-renard débutent au mois de mars et se poursuivent jusqu’au mois de mai. Le couple ne reste ensemble qu’un mois tout au plus, ce qui permet au mâle de féconder deux ou trois femelle proche de son territoire. La gestation est très brève et ne dure que 17 ou 18 jours. La mère donne naissance à un unique petit. Comme chez les autres marsupiaux, le bébé est minuscule. Il ne pèse pas plus de 1 gramme et doit se hisser au milieu de la fourrure de sa mère sur une distance de 7 centimètres pour rejoindre le marsupium. Si cette distance nous paraît insignifiante, elle ne l’est relativement pas pour le jeune phalanger-renard qui mettra au moins 7 minutes pour la parcourir. S’il se perd, il sera condamné à mourir mais un autre jeune naîtra très peu de temps après pour le remplacer. Une fois dans la poche de sa mère, le jeune phalanger-renard s’agrippe à l’une des tétines et ne la lâche plus. Durant tout le temps où le jeune se trouve dans la poche, une sécrétion spéciale est produite par la mère pour l’empêcher de se dessécher. Ce n’est qu’à partir de 5 mois que le jeune phalanger-renard quitte la poche de sa mère, et bien qu’au début il puisse y retourner de temps à autre pour avoir chaud ou se rassurer, il deviendra vite indépendant et complètement autonome.

 


Le jeune phalanger-renard devient autonome vers l'âge de 5 mois.

 

 FICHE ZOOLOGIQUE

 

DIMENSIONS:


Longueur: corps: 35-55 cm
queue: 25-40 cm

Poids: mâle: 4,5 kg maximum
femelle: 1,5-3,5 kg

 

REPRODUCTION:

Maturité sexuelle: 1 ans

Accouplements: de mars à mai

Gestation: 17-18 jours, plus 5 mois dans la poche

Portée: 1 seul jeune

 

MODE DE VIE:


Moeurs: arboricole, sédentaire, solitaire, nocturne

Régime: gui, feuilles, fleurs, fruits, insectes, oeufs, oisillons, cadavres


ESPECES PROCHES:


Il existe plusieurs autres espèces de phalangers, tel que le phalanger-renard du nord: Trichosurus arnhemensis, le phalanger de montagne: T. caninus. Il existe aussi les couscous du genre Phalanger et le possum à queue écailleuse: Wyulda squamicaudata.


HABITAT:

En rouge: aire de répartition du phalanger-renard.


REPARTITION:


Le phalanger-renard se rencontre dans la quasi totalité des régions boisées d'Australie, de Tasmanie mais aussi de Nouvelle-Zélande où il fut introduit en 1858. Il est très répendu en Australie centrale et orientale, mais il est remplacé par une autre espèce dans les Territoires du Nord.


PROTECTION:


Aujourd'hui, le commerce de la fourrure n'est plus à la mode et ne fait plus grande recette, du coup la chasse du phalanger-renard a nettement diminuée. Les effectifs sont parfois devenus si nombreux que les hommes sont obligés de prendre des mesures pour limiter la population de cet animal. C'est notamment le cas en Nouvelle-Zélande, où le phalanger-renard a été introduit en 1858 et où on en dénombre aujourd'hui plus de 25 millions.

 


 

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Le wombat commun

Publié le 10 Juillet 2005 par Animofan dans monde-animal

 LE WOMBAT COMMUN


 ORDRE

 FAMILLE

 GENRE ET ESPECE

Marsupiaux

 Vombatidés

 Vombatus ursinus

 

 

DESCRIPTION:

Le wombat est un animal de l’ordre des marsupiaux, ressemblant moitié à un ourson moitié à un blaireau. De la taille d’un gros chien, le wombat commun ne se rencontre qu’en Australie et en Tasmanie. Grâce à ses fortes pattes d’ours munies de longues griffes, le wombat creuse le sol sans aucune difficulté. Ainsi, il s’affaire à creuser un terrier qui peut atteindre des proportions de 30 mètres de long et 2 mètres de profondeur. Il prend soin de laisser les entrées de son terrier tout juste à sa taille, de sorte qu’il puisse les bloquer avec son corps massif pour empêcher toute intrusion. Le terrier du wombat comprend une ou plusieurs chambres, dans lesquels l’animal dépose un tapis d’écorce. Ces chambres sont ensuite utilisées par l’animal pour se reposer, mais aussi pour y élever les petits. Par ailleurs, les griffes du wombat et sa capacité à creuser le sol lui serve aussi à déterrer les racines et les tubercules dont il se nourrit. C’est d’ailleurs pour cette raison que les agriculteurs d’Australie redoutent les wombats et les pourchassent, car ils occasionnent d’importants dégâts aux cultures et aux pâturages.

 


Le wombat est très doué pour creuser le sol, il peut aller aussi vite qu'un homme avec une bèche.


 MODE DE VIE:

Les wombats vivent dans les régions boisées de l’Australie méridionale, à l’intérieur de terriers qu’ils se sont aménagés. Un seul wombat peut avoir creusé plus d’une dizaine de terriers, qui lui servent de lieu d’habitation mais aussi de refuge et de cachette en cas de danger. Pour creuser, il utilise ses puissantes griffes des pattes antérieures, repousse la terre sous son corps avant de la dégager avec ses quatre pattes. S’il rencontre des racines sur son chemin, il emploie ses puissantes incisives pour les trancher et pouvoir continuer à creuser. Le wombat est un animal essentiellement nocturne, qui passe la majorité de la journée au fond de son terrier. Cependant, il lui arrive, et cela surtout le matin, d’aller se réchauffer aux rayons du soleil, en se plaçant dans un petit trou qu’il aura creusé près de l’entrée de son terrier. Le wombat est un animal solitaire, qui ne partage que très rarement son terrier, même s’il se peut que deux terriers de wombats différents communiquent entre eux. Lorsqu’un danger menace le wombat, celui se réfugie dans son terrier. S’il est poursuivi par un prédateur, il bloque l’entrée du terrier avec son gros postérieur pour que le prédateur ne puisse pas y pénétrer. Son postérieur est prévu à cet effet puisqu’il est massif, possède une peau épaisse et dure et n’offre aucune prise au prédateur.

 


Le wombat est un animal solitaire qui n'aime pas partager son territoire.

 

ALIMENTATION:

 Le wombat est un animal strictement végétarien. Son régime alimentaire est constitué principalement d’herbes, mais le wombat se nourrit aussi de racines, de tubercules, d’écorces et même de champignons. La nuit, le wombat sort de son terrier pour gagner les prairies dans lesquelles il se nourrit, en parcourant parfois des distances de plusieurs kilomètres. Il est intéressant de savoir que le wombat emprunte toujours les mêmes chemins pour aller là où il pâture. Pour se nourrir, il ne broute pas directement le sol, mais arrache l’herbe à l’aide de ses pattes antérieures avant de l’avaler. Chaque wombat dispose de son propre territoire de pâturage qu’il défend contre tout intrus. Pour le délimiter, le wombat laisse des excréments de forme rectangulaire, facilement reconnaissable, le long des limites de ce territoire. Le wombat se distingue des autres marsupiaux car il ne possède pas la même denture. En effet, la dentition du wombat est semblable à celle des rongeurs. Ainsi, il ne possède pas de canines et l’émail ne recouvre que la face antérieure des incisives dont l’arrête est très tranchante. Ses dents ne cessent jamais de pousser et par conséquent elles ne paraissent jamais usées. De plus, le wombat mâche ses aliments de la même manière que les rongeurs, par un mouvement latéral de ses mâchoires.

 


Si le régime alimentaire du wombat se compose essentiellement d'herbe, il lui arrive aussi de manger des racines et des écorces

 

REPRODUCTION:

Durant la saison de reproduction qui s’étend d’avril à juin, le wombat abandonne momentanément son existence solitaire. Plusieurs semaines après l’accouplement naît un unique petit dans la chambre d’un terrier. Etant donné que le wombat est de l’ordre des marsupiaux, le nouveau-né est encore à un stade larvaire lorsqu’il sort du ventre de sa mère. Cependant, les quatre membres du petit sont en place et celui-ci possède suffisamment de force pour ramper et se glisser dans la poche marsupiale de sa mère. Là, il s’attache à une tétine dont il tétera le lait durant une période d’environ 6 mois, le temps qu’il finisse de se développer. Le wombat se détache aussi de la majorité des marsupiaux par le fait que sa poche ne s’ouvre pas vers l’avant mais vers l’arrière. Cette particularité n’est pas due au hasard, car elle permet d’éviter que le petit ne reçoive de la terre lorsque la mère creuse le sol. Cela signifie aussi que le jeune wombat aura beaucoup plus facile pour rejoindre la poche de sa mère comparée à un jeune kangourou. A 6 mois, le jeune wombat peut sortir de la poche marsupiale de sa mère et affronter le monde extérieur. Cependant, il demeurera tout de même auprès de sa mère jusqu’à l’âge de 11 mois en se réfugiant dans sa poche au moindre danger. Durant cette période, la mère lui trouve et lui donne les herbes les plus tendres, jusqu’à ce qu’il soit complètement autonome. Ce n’est qu’à environ 18 mois que le jeune wombat quitte le terrier de sa mère pour débuter sa vie de solitaire.

 

 


Ce n'est qu'à l'âge de 18 mois que le jeune wombat part pour se chercher son propre territoire.

 

 FICHE ZOOLOGIQUE

 

DIMENSIONS:


Longueur: 90-115 cm

Poids: 22-40 kg

 

REPRODUCTION:


Maturité sexuelle: 2 ans

Accouplements: automne austral

Gestation: 20-22 jours et 6 mois dans le marsupium

Portée: un seul jeune

 

MODE DE VIE:


Moeurs: solitaire, excepté en saison de reproduction

Régime: surtout de l'herbe, mais aussi des racines, tubercules, écorces et champignons

Longévité: rarement plus de cinq ans

Cri: grognement rauque

 

ESPECES PROCHES:


Le wombat à museau velu du Sud(Lasiorhinus latifrons) et son équivalent du Nord (Lasiorhinus krefftii) qui est une espèce en voie de disparition.



HABITAT:


En rouge
: aire de répartition du wombat commun.


REPARTITION:


Le wombat commun est très répandu dans le Sud-Est de L'Australie, et plus particulièrement en Nouvelle-Galles du Sud et en Tasmanie.


PROTECTION:


Bien que le wombat commun ne soit pas considéré comme une espèce menacée d'extinction, il conviendrait de fixer des limites à sa chasse, sans quoi sa population risque de régresser. Le wombat commun a déjà disparu des îles du détroit de Bass, excepté sur l'archipel des Flinders, suite à des campagnes d'exterminations organisées parce que cet animal causait trop de dégâts sur les cultures agricoles.

 


 

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L'autruche

Publié le 8 Juillet 2005 par Animofan dans monde-animal

 L'AUTRUCHE


 ORDRE

 FAMILLE

 GENRE ET ESPECE

 Struthioniformes

 Struthionidés

 Struthio camelus

 

 

DESCRIPTION:

L’autruche est sans conteste un oiseau d’exception. En effet, l’autruche détient de nombreux records dans le monde animal : ainsi c’est le plus grand oiseau, elle possède les plus gros yeux de tous les animaux terrestres, c’est le plus rapide des bipèdes et elle pond les plus gros œufs du monde (un œuf d’autruche équivaut à une vingtaine d’œufs de poule). Sa silhouette aux formes plaisantes : gros corps arrondi, long cou portant une tête intrigante et pattes puissantes, lui vaut d’être mondialement connu, et cela même si elle ne vit que dans une petite partie d’Afrique. Cependant, toutes les rumeurs à son sujet ne sont pas véridiques. Par exemple, il est totalement faux que l’autruche s’enterre la tête dans le sable lorsqu’elle est effrayée, cette erreur est certainement due au fait que sa tête est peu visible lorsqu’elle pâture dans la savane. En revanche, comme nous l’avons dit, l’autruche est le plus gros oiseau du monde animal, mais son poids important la rende incapable de voler. Par conséquent, l’autruche possède des pattes aux muscles extrêmement développés, ce qui en fait l’animal à deux pattes le plus rapide au monde. Tout d’abord, ces pieds sont différents des autres oiseaux puisqu’ils ne possèdent que deux doigts, lui permettant d’atteindre de grandes vitesses. Lorsque l’autruche marche, elle se déplace à 4km/h. Lorsqu’elle parade ou qu’elle est méfiante, elle peut se déplacer à 30 km/h ; mais lorsqu’elle est en danger et qu’elle se sent menacée, l’autruche fuit à des vitesses avoisinant les 70km/h, ce qui lui permet bien souvent de distancer la majorité de ses prédateurs.

 


Les pattes de l'autruche sont très puissantes.


 MODE DE VIE:

L’autruche peut vivre sans aucune difficulté en pleine savane ou dans des milieux semi-désertiques, à la seule condition qu’il y ait assez d’herbes pour qu’elle ne souffre pas de faim. En dehors de la période de reproduction les adultes demeurent en petits groupes sociaux allant de 2 à 5 individus. Les autruches ne sont pas de nature courageuse, et cela même si elles vivent en groupes. Ainsi, lorsqu'un danger les guette, elle préfère s’enfuir à toute vitesse plutôt que de l’affronter. Les groupes d’autruches peuvent être nomades et se déplacer constamment à la recherche de nourriture, c’est le cas dans les régions arides ; ou bien ils peuvent être sédentaires lorsque la nourriture est suffisamment abondante. Dans le cas où le groupe se verrait contraint d’être nomade, les autruches parcourent alors de longs trajets sans paraître fatigués, et cela essentiellement pour aller boire et se nourrir.

 


Les autruches vivent en petit groupes sociaux.

 

ALIMENTATION:

 L’autruche vit souvent dans des milieux arides où la nourriture est plus ou moins rare, et pour cela elle a appris à tirer profit de toute les sources alimentaires possédant des qualités nutritives : pousses, feuilles, fruits et graines. Pour se nourrir, l’autruche abaisse son long cou et stock sa nourriture dans son œsophage, avant de l’ingurgiter sous forme de balle. Cette boule de nourriture est bien visible lorsqu’elle descend dans le cou élastique de l’autruche vers l’appareil digestif. Comme de nombreux autres oiseaux, l’autruche avale également des cailloux qui permettent de broyer plus facilement les végétaux parvenus dans son gésier musculeux (second estomac de l’autruche), et cela facilite alors sa digestion. Pendant que l’autruche se nourrit, elle relève régulièrement son cou pour surveiller les alentours à l’aide de ses yeux possédant une très bonne vue.

 


L'autruche peut survivre dans des régions arides si le milieu lui offre suffisamment d'herbe à manger.

 

REPRODUCTION:

 La période d’accouplement des autruches varie selon les régions, mais lorsque celle-ci arrive, le mâle se constitue un harem de 3 à 5 femelles. Il défend alors avec ardeur son territoire et y creuse plusieurs cuvettes peu profondes. Il s’accouple ensuite avec une femelle dominante qui choisit l’une des cuvettes à l’intérieur de laquelle elle pondra entre 5 et 12 œufs. Une fois cette ponte terminée, les autres femelles du harem viennent déposer leurs œufs autour des premiers pondus et les abandonnent au couple dominant. L’important corpulence de l’autruche permet à la femelle de couver un grand nombre d’œufs (parfois plus de 20). Cependant, seul les œufs de la femelle dominante qui ont été déposés au centre du nid sont assurés d’éclore. Lorsque la nuit tombe, c’est le mâle qui prend le relais et qui couve les œufs pendant que la femelle part pour se nourrir. Au terme d’une incubation d’environ 45 jours, les œufs éclosent et les poussins sont gardés par un ou deux adultes, différent du couple dominant dans la majorité des cas. Seul 15% des poussins qui naissent parviennent à l’âge d’un an et atteignent leur taille adulte. Les autres seront pour la plupart dévorés par les chacals et les hyènes.

 


Le mâle s'accouple en priorité avec la femelle dominante.

 

 FICHE ZOOLOGIQUE

 

DIMENSIONS:


Hauteur: mâle: 2,10-2,75 m
femelle: 1,75-2,10 m

Poids: mâle: jusqu'à 150 kg
femelle: jusqu'à 110 kg

 

REPRODUCTION:


Maturité sexuelle
: mâle: 3-4 ans
femelle: 2 ans

Accouplements: saison variable selon les régions

Oeufs: 5 à 12

Incubation: 45-46 jours

Taille adulte: atteinte à partir de 1 an

 

MODE DE VIE:


Moeurs
: vit en petits groupes de 2 à 5 individus

Régime: herbes, graines, feuilles, fruits, mais peut manger à l'occasion des criquets et des sauterelles, voir même des lézards

Longévité: 20 ans en moyenne, record à 40 ans

 

ESPECES PROCHES:


Les autres oiseaux aptères (qui ne volent pas) sont les nandous, les casoars, les kiwis et les émeus.


HABITAT:

En rouge: aire de répartition de l'autruche.


REPARTITION:


L'autruche vit dans le sud du Sahara, en Somalie, en Ethiopie, en Afrique de l'est et autour de la Zambie. En 1860, l'autruche a été introduit en Australie. Aujourd'hui, des populations marrones échappés de captivité s'y reproduisent en toute liberté.


PROTECTION:


Les autruches sont élevées en captivité depuis plusieurs siècles. Autrefois, elles étaient élevées pour leurs plumes qui servaient à orner les chapeaux, aujourd'hui elles le sont pour leur chair, leur peau et leur attrait touristique. Cependant, les populations évoluant en liberté sont en baisse, notamment à cause de la chasse. L'autruche a d'ailleurs récemment disparue d'Afrique du Nord et du Proche-Orient (Arabie, Syrie)

 


 

 

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La méduse commune

Publié le 6 Juillet 2005 par Animofan dans monde-animal

 LA MEDUSE COMMUNE


 CLASSE

 ORDRE

 FAMILLE

 GENRE ET ESPECE

Scyphozoaires

 Semaeostomes

Ulmaridés

 Aurelia aurita

 

 

DESCRIPTION:

La méduse commune est un animal détesté des vacanciers de bord de mer, et pourtant sa piqûre reste inoffensive pour l’Homme. En effet, la méduse semble molle et sans défense aux yeux de tous, mais son corps possède des cellules urticantes capables de paralyser ses proies ; et de ce fait son poison est uniquement destiné aux êtres planctoniques portés par les eaux littorales. Lorsque la méduse entre en contact avec un autre animal, un tube fin enroulé en spirale sort de la cellule urticante et perce la peau de l’autre animal. L’extrémité de ce tube éclate alors à l’intérieur de l’animal en libérant un poison capable de paralyser. La méduse utilise son poison sur l’Homme uniquement dans un but défensif. La méduse commune présente une forme discoïdale, ce qui lui vaut d’être couramment appelé méduse lune.  Cette espèce se distingue des autres méduses grâce à ces quatre organes reproducteurs, situé au centre de son corps et dont la couleur peut varier du lilas au pourpre foncé. Il est intéressant de savoir que les méduses communes sont constituées à 96 % d’eau, puisque même leur squelette est fait d’eau. Ce sont les aliments qui aident à maintenir la forme de la méduse car sans eux le corps s’effondrerait sur lui-même. De plus, cette espèce peut supporter des eaux très froides d’environ –4°C. ainsi que des eaux chaudes d’une température de 31°C.

 


La méduse commune est facilement identifiable par ses quatres appareils reproducteurs.


 MODE DE VIE:

La méduse commune vit le long des côtes du monde entier. Elle prospère à la surface des mers et des océans, et ne s’aventure pas dans les eaux profondes. Les adultes se déplacent généralement en banc de plusieurs individus, et les méduses communes sont alors facilement observables depuis un navire. La méduse commune est très active durant la période de reproduction ; elles se déplacent alors sur de longues distances le long des côtes et en fréquente les rochers recouverts d’algues. La méduse peut aussi être visible au second stade de son évolution qu’on appelle polype, et elle ressemble alors à une anémone de mer, capturant elle aussi ses aliments à l’aide de tentacules.

 


Les méduses communes se déplacent généralement en banc de plusieurs individus.

 

ALIMENTATION:

 La méduse commune adulte n’a pas besoin de chasser pour se nourrir puisqu’elle vit au milieu de ses aliments. La méduse est en fait un piège à nourriture mobile, étant donné que des êtres planctoniques sont constamment en contact avec son corps et deviennent paralysées sous l’effet de ses cellules urticantes. Ils sont ensuite acheminés jusqu’au bord de la méduse par des cils, c’est à dire de minuscules soies mobiles. Là, les quatre lobes de la bouche prélèvent la nourriture et la transportent dans l’estomac le plancton sera digéré lentement. L’aliment digéré est visible à travers la méduse dans des canaux colorés de pourpre. En revanche, la jeune méduse est un chasseur beaucoup plus actif avant qu’elle n’atteigne 2 centimètres. Elle capture même des petits poissons et des petits crustacés avec les lobes de sa bouche. Mais une fois les 2 centimètres de diamètre dépassés, la méduse commune se laisse flotter et emporter par les courants, attendant simplement que des proies viennent se coller à elle.

 


Les aliments digérés sont visibles au travers de la méduse.

 

REPRODUCTION:

 Les méduses sont de sexe mâle ou femelle, et leurs organes reproducteurs produisent soit des spermatozoïdes, soit des ovules. Les spermatozoïdes du mâle sont libérés dans son estomac avant d’être éjecter dans les eaux maritimes. La femelle garde ses ovules dans son estomac. La femelle ingurgite les spermatozoïdes portés par les courants marins et la fécondation va avoir lieu à l’intérieur même de l’estomac de la femelle. Les œufs ainsi créés donneront naissance a des larves appelées planula. La planula est entièrement recouverte de cils qui l’aident à se propulsent  jusque sur les lobes de la bouche de sa mère. C’est accroché à ces lobes, par là où la nourriture passe, que les planulas vont grandir jusqu’à pouvoir nager toutes seules en pleine mer. Une fois qu’elle quitte la bouche de la mère, la planula va se fixer à un rocher ou bien à une algue. C’est là que la planula se transforme en polype avec des tentacules. Elle grandit ainsi jusqu’à ce que des sillons apparaissent autour de son corps. Ces sillons se creusent et le polype en vient à ressembler à une pile de saladier. Le bloc du dessus bourgeonne avant de se détacher et de se transformer en larve appelée éphyra. C’est cette éphyra qui au fil du temps va devenir une méduse adulte.

 


Ce n'est qu'à la fin de sa vie que la méduse prend la forme d'un disque.

 

 FICHE ZOOLOGIQUE

 

DIMENSIONS:


Diamètre: méduse: jusqu'à 45 cm
éphyra: jusqu'à 5 mm

Coloration: presque transparente, sauf quatres organes sexuels de couleurs pourpre

 

REPRODUCTION:


Fécondation
: externe

Nombre d'oeufs: plusieurs milliers

MODE DE VIE:


Comportement
: le polype est statique puisqu'il est fixé à un rocher, les médusent nagent en banc dans les eaux côtières.

Alimentation: animaux planctonniques comme les larves d'huitres et d'anatifes, petits vers

ESPECES PROCHES:


Il existe plusieurs autres espèces de méduses telles que la méduse boussole: Chrysaora hysoscella, dont la piqûre est très douloureuse.


HABITAT:



En rouge
: aire de répartition de la méduse commune.


REPARTITION:


La méduse commune se rencontre au bord des côtes, dans les eaux peu profondes. Elle prospère plus particulièrement sur les plages rocheuses du monde entier.


PROTECTION:


La méduse commune est très répendue et elle vit en grande nombre dans toute son aire de répartition. Le seul obstacle qu'elle puisse renconterer est la pollution des eaux.

 


 

 

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